Je vous avais proposé cette rubrique en début d'année 2014... Mais, j'avais besoin de plus de temps pour vous les
soumettre...
Aujourd'hui, je pense que nous sommes prêts !
Mes vidéos favorites... Celles qui accompagnent ma formation, mes recherches,
mes apprentissages, mes enrichissements sur le chemin de ma vie !
Depuis 2009, je vous ai présenté bon nombre de vidéos... Fin 2014, je leur offre un écrin
pour les mettre en valeur...
Je suis une Numérologue... toujours en devenir... Jamais repue ni fatiguée de chercher,
découvrir, apprendre et expérimenter... Je vous invite à appliquer le principe de la réalité !
L'expérimentation : une phase à ne pas zapper ! N'oubliez jamais de mettre en pratique, de passer par
le tunnel de la mise en oeuvre, de remettre en question...
1°) Dans le vrai, il y a du faux... 2°) Dans le faux, il y a du vrai...
3°) Des deux naît une troisième proposition = votre position, votre exégèse, votre point de vue... 4)° Rien n'est fixe, tout bouge en permanence =
impermanence
La première vidéo concerne Arouna Lipschitz... J'ai trouvé et trouve dans son Ecole : "La Voie de l'Amoureux" et ses conférences ; une approche
philosophique qui parle infiniment à la Numérologue et à la Femme que je suis...
Née avec la "Joie de Vivre"
chevillée au corps, j'ai compris quelle était mon incarnation ! Vous transmettre ce goût de la vie, envers et contre tout... Cultiver la simplicité, l'humilité et la bienveillance
; le non-jugement, le pardon, la compassion !
Gardez à l'esprit votre liberté de penser
! On peut être fan, lucide et s'appuyer sur sa capacité à
discerner !
Arouna LIPSCHITZ est Docteur ès lettres, écrivain, productrice et philosophe. Elle enseigne une nouvelle philosophie de la relation à la croisée des
chemins entre psychanalyse, spiritualité et science initiatique. Depuis plus de dix ans, elle anime des ateliers philosophiques.
Olivier Clerc est un écrivain d’origine suisse, auteur de plusieurs essais. Il est à l’origine de la notion de Quotient
relationnel (Q.R), reprise depuis par divers auteurs.
Il s’est lui-même formé à diverses approches relationnelles dont la communication non-violente, avec
Marshall Rosenberg, la thérapie sociale, avec Charles Rojzman, ou encore, dans un registre différent mais complémentaire, la voie toltèque enseignée par Don Miguel Ruiz.
Pour compenser la pensée analytique dominante du cerveau gauche, Olivier Clerc développe par ailleurs une
pensée analogique qui recrée du lien et du sens. L’intelligence métaphorique qu’il promeut permet de distiller la sagesse de la nature pour l’appliquer dans notre vie.
Il illustre la portée de ce mode de pensée dans des domaines aussi variés que la médecine (Médecine,
religion et peur : l’influence cachée des croyances, Jouvence 1998) ou la violence (Le Tigre et l’Araignée : les deux visages de la violence, Jouvence 2004, préfacé par Ch. Rojzman).
Ses derniers livres, La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite… et autres leçons de vie (Lattès, 2005) et Même lorsqu’elle recule, la rivière avance : neuf histoires à vivre debout
(Lattès, 2010), proposent de nombreuses métaphores et allégories, comme autant de graines de sens à semer dans sa vie, son entreprise et ses projets.
Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l’inventeur du concept "Oasis en
tous lieux". Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en
préservant les patrimoines nourriciers. Source : son blog -
"Tout scientifique devrait considérer avec une grande humilité son savoir et sa compréhension du monde. L'histoire des sciences nous enseigne que toute théorie
est mortelle, que tout paradigme est une projection de nous-même, vouée à évoluer avec nous. Or la science "mainstream" tend à devenir un bastion d'idéologies qui ferme la porte à des révolutions
de paradigme inévitables, en particulier sur la nature de la réalité et de la conscience. Aujourd'hui, de nombreuses personnes aux prises avec des expériences "qui n'existent pas" peuvent
légitimement se sentir abandonnées par celle-ci. Pour ces raisons, je soutiens l'INREES, car sa démarche rigoureuse mais courageuse et libre de tout préjugé, et surtout, replaçant l'expérience
humaine au coeur de ses missions, comble un vide et répond à un besoin". M.S.
Morvan SALEZ est docteur en astrophysique et techniques spatiales, diplômé de l'Université Paris VII et de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de
l'Espace. Chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, puis au CNRS à l’Observatoire de Paris, il est spécialiste de radioastronomie submillimétrique et de technologies à base de
supraconductivité. Il a reçu le prix Antoine d’Abbadie de l’Académie des Sciences pour la réalisation avec son équipe d’un instrument de l’Observatoire spatial Herschel, lancé par une fusée
Ariane en 2009. Il s'intéresse à de nombreuses recherches allant de la physique fondamentale à la biologie. Il est aussi conseiller scientifique, romancier, scénariste, auteur-compositeur
interprète, activités auxquelles il se consacre depuis 2012
Né sur les bords de la Garonne dans une ville chantée avec fougue par Claude Nougaro... Et ouiiii ! Toulouse !
*Psychosociologue diplômé de l’école des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, formateur, écrivain, poète.
*Éveilleur de conscience, archéologue de nos histoires intimes, passeur de vie, jardinier des relations humaines. (Source : son
site)
Il rêve…
… qu’un jour la communication puisse être enseignée à l’école comme une matière reconnue à part entière.
… que les thérapies sortent du cadre des cabinets spécialisés et que l’espace de la vie de tous les jours soit un lieu d’écoute et de réelles rencontres.
- Il imagine des “oasis relationnelles” pour lutter contre la désertification des villes.
- Il croit que chacun à tout âge peut se responsabiliser pour créer des communications plus vivantes et des relations en santé. (Source : son site)
Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau. Notre ventre
contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre "tête". Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation
secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait
que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif. On découvre que l'inverse est vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.
Source ARTE
Brian Greene, né le 9 février 1963 à New York, est un physicien américain connu pour être l'un des spécialistes mondiaux de la théorie
des cordes. Professeur de physique et de mathématiques à l'université Columbia de New York depuis 1996.
L'étonnante plasticité du cerveau humain
Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste au CNRS et à l'Institut
Pasteur :
Avec ses 86 milliards de cellules nerveuses et ses millions de milliards de connexions, le cerveau de l'homme moderne est une merveille de complexité qui n'a pourtant rien d'immuable et de figé comme le sont les composés d'un ordinateur. Si connexions, mémoire
et langage il y a, ceux-ci sont faits de chair vive: matière changeante construite pour le changement et qui n'existe elle-même que par le changement. Cela veut dire que cet organe incarne un
devenir: il confère la faculté d'accomplir demain des opérations que nous sommes incapables de réaliser aujourd'hui.
Toutes nos aptitudes particulières, manuelles ou intellectuelles, qui concourent à faire de chacun d'entre nous un spécialiste, un expert unique, sont pour une grande part
façonnées durant les premières phases du développement cérébral de l'enfant et de l'adolescent. Mais tout ne se joue pas si précocement. L'étude de la croissance du cerveau de l'homme moderne
montre deux caractéristiques importantes que l'on ne retrouve pas chez les autres primates.
La première singularité concerne la lente croissance de notre cerveau qui nécessite plusieurs décennies pour s'accomplir. Cette croissance apathique offre la possibilité
d'une longue période d'éducation où l'instruction sera centrale pour sculpter la formation des circuits cérébraux. La seconde caractéristique est illustrée par le retard du cerveau du fœtus à
se développer. Alors que le cerveau d'un nouveau-né humain atteint à peine 25 % de la complexité du cerveau adulte, au même stade, celui du macaque est déjà ébauché à plus de 75%.
Programmés pour apprendre
Pendant cette longue période de croissance, le cerveau de l'enfant reçoit des signaux du monde extérieur, interagit avec son groupe social et l'imite. La transmission
génétique, principalement à l'œuvre dans la construction du cerveau du primate non humain, s'efface alors devant un nouvel ordre où la transmission sociale, culturelle et technologique, prime
avant tout.
C'est par ce biais que des fonctions cognitives, comme le langage ou la pensée symbolique, sont apparues durant l'odyssée de l'espèce humaine, pour permettre l'immense saut
qualitatif qui facilitera l'émergence du cerveau humain moderne avec ses capacités uniques d'abstraction. Or ces nouvelles facultés mentales nécessitent un système nerveux malléable, flexible
et non plus précâblé, qui se nourrit des interactions avec l'autre. Bien sûr, les acquis de nos aptitudes manuelles et intellectuelles dépendent d'une machinerie cérébrale parfaitement
ordonnée et bien hiérarchisée selon un déterminisme génétique. Mais il faut en même temps que cette organisation soit en partie adaptable et reconfigurable à tout moment, et à tout âge. En
définitive, les différences neurobiologiques qui existent entre les êtres humains proviennent, certes, des caractères dont ils ont hérité, mais surtout de l'apprentissage qu'ils ont reçu et
de l'influence du milieu dans lequel ils ont vécu. En somme, nous sommes programmés, mais programmés pour apprendre! Ces interactions entre le monde extérieur et les activités nerveuses
fournissent un mécanisme grâce auquel l'environnement peut influencer la forme et les fonctions du cerveau pour produire un individu unique, affranchi, capable de réponses adaptées mais aussi
imprévisibles.
Aujourd'hui, les neurosciences apportent leurs lots incessants d'arguments
témoignant des propriétés protéiformes du cerveau humain même lorsqu'il atteint un âge avancé. Loin d'être immuable, notre cerveau adulte reste un organe façonnable qui dispose d'une grande
capacité d'adaptation aux sollicitations de l'environnement. Sous l'action d'un apprentissage, même tardif, de nouvelles cellules nerveuses naissent dans certaines régions cérébrales, de
nouvelles connexions sont établies ou renforcées, tandis que d'autres sont éliminées.
C'est à l'aune de cette plasticité cérébrale permanente que l'on prend toute la mesure de ce qu'écrivait l'humaniste hollandais Desiderius Erasmus Roterodamus (1466-1536): «On ne naît pas
homme, on le devient.»
* Lauréat 2012 du prix Mémain-Pelletier décerné par l'Académie des sciences.
Une importante éruption à la surface du Soleil a été filmée par le satellite Solar Dynamics Observatory puis diffusée par l'agence spatiale américaine sur son compte YouTube
lundi.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/video-la-nasa-devoile-des-images-inedites-d-une-eruption-solaire_1635828.html#xIOiYYj8l5SOL1Qo.99
Vous n'aviez jamais vu le Soleil de la sorte. Une vidéo diffusée par la Nasa sur YouTube lundi montre une éruption solaire "significative" filmée par un de ses satellites, qui s'est produite le 19 décembre.
Sur les images du satellite Solar Dynamics Observatory, on constate une activité à la surface de l'étoile et des projections de matière, qui mesurent la plupart du temps des
centaines de milliers de kilomètres.
Bien que très jolies, ces éruptions présentent un danger particulier: l'éruption dégage des radiations (rayons gamma, X, ondes radios...) et un nuage de particules ionisées qui met de un à
trois jours à atteindre la Terre. Et perturbent les communications, le signal GPS, certains appareils électroniques, peuvent provoquer des orages magnétiques voire endommager les circuits de
distribution de l'électricité.
Dans l'espace, le taux de radiation qui s'en suit augmente brutalement, pouvant rendre hors d'usage les satellites ou navettes et même blesser des astronautes.
Elles sont enfin responsables des aurores boréales visibles dans le ciel à haute latitude, principalement près de l'Artique et de l'Antarctique. Et justement, une série a été capturée le 22
décembre, moins de trois jours après l'éruption en question:
La terre de Montre passe par la perspective d'astronaute ESA ALEXANDER GERST dans cette vidéo timelapse de six minutes de l'espace.
L'union de 12500 images prises par Alexander pendant sa mission Pointée Bleue de six mois sur la Station spatiale internationale cette vidéo Haute définition Ultra montre le mieux notre belle
planète doit offrir.
Agora des Savoirs - Heinz Wismann et Étienne Klein
Forgé au Ve siècle avant notre ère dans une bourgade de la Mer Noire, aux confins du monde grec, le concept d’atome n’évoque d’abord qu’une idée, celle de l’indivisibilité. Mais au terme d'une
suite de réinterprétations sur ce qu'il représente, une tradition s’est établie, qui fait des atomistes anciens les précurseurs des matérialistes modernes.
Or la physique moderne, dans un mouvement inverse, n’a eu de cesse de déconstruire le matérialisme corpusculaire en vogue au XIXe siècle, pour rejoindre, par les voies qui lui sont propres, les
intuitions radicales de l’atomisme premier. Ainsi, l’atome physique, découvert au début du XXe siècle n’est pas insécable. Il contient des particules quantiques qui, loin d’être des objets
corpusculaires, semblent, elles, correspondre à la définition initiale de l’atome. La découverte récente du boson de Higgs va en tout cas dans le sens de cette hypothèse.
En conjuguant leurs compétences, le physicien Étienne Klein et le philosophe Heinz Wismann reconstruisent, non sans bousculer nombre de certitudes admises, l’histoire d’une idée fondatrice, qui
témoigne du lien intime entre la pensée scientifique et la pensée tout court.
Que n’avons-nous pas accordé bruyamment à l’ “Amour” ? Mais “je t’aime” réduit l’autre à n’être qu’un objet, fait de la passion un événement qui bientôt s’use et d’abord en appelle à l’ineptie du
“coup de foudre” pour se justifier.
Or je préfèrerais être attentif au cheminement discret de l’intime – lui qui laisse tomber silencieusement la frontière entre l’Autre et soi, fait basculer d’un dehors indifférent dans un dedans
partagé et vit inépuisablement des “riens” du quotidien, y découvrant l’inouï de l’être auprès.
Conférence parrainée par Philosophie Magazine, animée par Catherine Portevin.
François Jullien est notamment l'auteur des Transformations silencieuses (Grasset, 2009) et de De l'intime. Loin du bruyant Amour (Grasset, 2013).
Vidéo réalisée par Bruno Venzal pour Philosophies.tv